Ariga, une startup spécialisée dans les schémas de base de données sous forme de code, s'apprête à révolutionner la gestion des bases de données en permettant aux utilisateurs de définir des schémas de base de données sous forme de code, ce qui simplifie l'interaction et la gestion des bases de données. La société a récemment annoncé une levée de fonds de 15 millions de dollars en série A, ainsi qu'une levée de fonds d'amorçage de 3 millions de dollars dont le montant n'a pas été divulgué. La croissance d'Ariga est due à la popularité croissante de son projet open-source et de son produit SaaS qui compte désormais des clients payants.
La gestion des bases de données est un défi notoire, et des erreurs catastrophiques peuvent entraîner une perte importante de données. Le directeur technique et cofondateur d'Ariga, Rotem Tamir, s'est associé au PDG et cofondateur, Ariel Mashraki, pour créer une solution qui réduit cette complexité en définissant l'infrastructure de la base de données d'une manière déclarative sous forme de code. Cette approche n'a pas encore été largement adoptée dans le domaine des bases de données pour diverses raisons, mais Ariga vise à changer cela grâce à sa plateforme innovante.
La plateforme d'Ariga est conçue pour permettre aux utilisateurs de capturer l'état et la topologie souhaités de leur base de données, de planifier et de vérifier les changements, puis d'exécuter et de surveiller la base de données. Pour ce faire, la société a développé un outil open-source appelé Atlas, écrit en Go, qui permet de gérer plusieurs bases de données. Atlas est conçu pour accepter l'état souhaité des bases de données, se connecter à des bases de données actives ou à des états antérieurs. Le moteur de sécurité de l'outil exécute des fonctions similaires à l'analyse statique du code pour analyser et vérifier les changements par rapport aux politiques.
Mashraki a indiqué qu'Atlas a été téléchargé des centaines de milliers de fois depuis son lancement en 2022, et que les utilisateurs utilisent l'outil des milliers, voire des dizaines de milliers de fois par jour, ce qui indique que la solution répond à un véritable problème. En rendant Atlas open source, les fabricants de bases de données peuvent ajouter la prise en charge de leurs bases de données, ce qui augmente la compatibilité et rend la solution plus accessible à un public plus large.
Au début de l'année, Ariga a lancé Atlas Cloud, une version SaaS de l'outil de gestion de bases de données, et travaille actuellement avec plusieurs clients payants. La startup compte une douzaine d'employés et recrute activement pour les postes à pourvoir.
En tant qu'entreprise à code source ouvert, Ariga dispose d'une base d'utilisateurs diversifiée provenant du monde entier, notamment d'Irak, de Gaza, d'Allemagne, d'Australie et du Brésil. Le financement de 18 millions de dollars obtenu par la startup a été mené par Tiger Global et TLV Partners, avec la participation d'investisseurs providentiels non identifiés.
Alors que les plateformes no-code telles qu'AppMaster gagnent du terrain en simplifiant la création d'applications, la solution schema-as-code d'Ariga a le potentiel de révolutionner la façon dont les bases de données sont gérées et d'ouvrir la voie à des migrations et des gestions de bases de données plus fluides. Alors que la tendance à simplifier le développement de logiciels continue de croître, les solutions "low-code" et "no-code" telles que AppMaster et Ariga sont à l'avant-garde pour permettre des processus de développement plus rapides et plus efficaces.